Réduisez votre bilan carbone par des voyages écologiques et pour un tourisme vert

Je dresse plusieurs solutions que j’essaie d’appliquer sur le blog :
– Voyager en France plutôt que de partir à l’autre bout du monde. Le bilan carbone en CO2 est considérablement moins lourd si l’on enlève le vol en avion. Et je ne parle pas sur place avec tous les déchets et les considérations environnementales moindres qu’en France.
– Se déplacer par des moyens de transports : en bus, en train, en covoiturage pour optimiser le remplissage. Voyager à vélo, voyager à pied sont d’excellents moyens de se déplacer. Les grands itinéraires ne manquent pas en France pour un tourisme nature et slow.
– Manger de manière locale sur place : faites vos courses dans les marchés, chez les petits producteurs, les agriculteurs et choisissez des produits de saison. En voyage, proscrivez les grands centres commerciaux, vous avez assez l’habitude de les fréquenter le reste du temps.
– Dormir dans des chambres d’hôtes, des gîtes. La plupart du temps, ce sont des constructions qui avaient une autre utilisation et qu’on transforme pour accueillir des touristes. Plus les voyageurs souscrivent à ces services, plus ils sont remplis et mieux c’est. Évitez les grands hôtels qui proposent un grand nombre de services et surtout ceux avec des piscines. De plus en plus de labels écologiques s’appliquent aux hébergements touristiques.
– Limitez les déchets en emportant le juste nécessaire pour son voyage. Par exemple, prendre son savon pour ne pas utiliser celui de l’hébergement.
– Proscrire les activités touristiques énergivores. Rendez-vous plutôt sur des sites naturels, historiques plutôt que des parcs d’attraction par exemple. Observer les animaux sauvages avec un guide animalier est souvent plus jouissif que de faire du shopping dans un grand centre commercial ou de jouer au golf.
– Pour vos repas, privilégiez des petits restaurants qui sont directement tenus par les gérants plutôt que les grandes chaînes. Très souvent, vous mangerez de la nourriture locale.

Au delà de la réduction de l’empreinte carbone, un voyage éco-responsable vise à respecter la nature, les territoires et leurs habitants. L’objectif est de leur faire profiter des mannes financières du tourisme pour continuer leur développement. Mais l’écoutourisme vise également à limiter ses impacts.
En quelque sorte, le terme est le penchant touristique du développement durable.
Tout le monde doit pouvoir mesurer des bénéfices tout en veillant à un compromis.
Mais on doit garder en tête de ne pas rendre les territoires dépendant du tourisme et faire en sorte qu’ils développent d’autres leviers économiques.

– Ne plus prendre l’avion, ou alors exceptionnellement pour un long voyage de plusieurs mois. Si vous circulez à pied ou à vélo, votre empreinte carbone sera tellement faible pour compenser celui du vol en avion.
– Limitez autant que possible la voiture, surtout si vous n’êtes que deux passagers. Quatre ou cinq passagers devient plus intéressant en terme d’impact carbone.
– Privilégiez le train et sinon le bus pour les destinations européennes. Il n’y a pas de secret, pour moins polluer en voyageant, vous devez dire adieu aux destinations en Asie ou en Amérique sauf pour un voyage d’au moins 6 mois.

En montagne dans les Alpes par des randonnées pédestres, le long des rivières et des fleuves avec des randonnées à vélo. Les espaces naturels sont nombreux en France et nous avons la chance d’héberger le parc national de la Vanoise, des Écrins et également le parc naturel régional des monts d’Ardèche et le parc naturel régional d’Armorique par exemple.

Les trois piliers sont les mêmes que pour le développement durable : les enjeux environnementaux, sociétaux et économiques.

L’écotourisme se focalise plutôt sur la protection de la nature et la sensibilisation des touristes aux enjeux. On retrouve souvent des activités en ce sens dans les réserves naturelles, les parcs nationaux et les parcs naturel régionaux.
Tandis que le tourisme durable s’appuie véritablement sur les trois piliers au delà de l’environnement avec le social et l’économie en plus.