Pour vos prochaines aventures outdoor et randonnées, vous cherchez à vous équiper d’une veste imperméable, respirante et d’un pantalon de pluie. Ces vêtements s’avèrent indispensables à glisser dans un sac à dos ou sacoches de vélo. Je vous propose de consulter mon avis sur le modèle Patagonia Torrentshell 3L (3 couches) que j’utilise depuis plusieurs années.
Techniquement, ces produits comportent une membrane h2no qui assure une bonne imperméabilité et protection contre le vent dans une majorité de circonstances. La suite de cet article se consacre au test pour s’assurer de sa qualité et durabilité pour un poids contenu. Les plus pressés iront directement au paragraphe qui donne mon avis sur Patagonia Torrentshell.
- Données techniques des vêtements imperméables Patagonia Torrentshell 3L
- Mon besoin pour cette veste imperméable respirante et ce pantalon de pluie
- Mes sorties outdoor montagne, vélo, raquettes pour le test
- Les tests des vêtements de pluie : imperméabilité, respirabilité, vent
- Mon avis sur les vêtements Patagonia Torrentshell 3L homme
Données techniques des vêtements imperméables Patagonia Torrentshell 3L
Ce test est réalisé sur mon initiative personnelle sans partenariat ou dotation matérielle.
Le modèle Torrentshell, aussi bien pour homme et femme) dispose d’une longue histoire avec la marque Patagonia. Initialement, il portait le nom de RainShadow dans les années 2010 puis Torrentshell, mais avec une membrane H2No en 2,5 couches. Avec la gamme Torrentshell 3L, l’ensemble (veste et pantalon) amorce une révolution : les mêmes fonctionnalités avec une membrane plus solide en 3 couches au détriment d’un enbonpoint supplémentaire.
Disponibles en taille XS, S, M, L, XL et XXL, la veste comporte deux poches latérales, une ouverture de ventilation, un réglage de la capuche et des scratchs au bras. Enfin le surpanlon comporte un zip jusqu’aux cuisses, un bouton pression à son pied, deux poches latérales et un élastique pour serrer à la taille.
Mon besoin pour cette veste imperméable respirante et ce pantalon de pluie
J’ai porté des précédentes vestes Torrentshell en 2,5 couches pendant 4 ans (tous les jours) à 6 ans (lors des activités extérieures). Alors tout bonnement, je fais confiance en la qualité de leurs produits. Alors voici les détails auxquels je vais prêter attention pour cette nouvelle mouture :
Mes sorties outdoor montagne, vélo, raquettes pour le test
Je possède cet ensemble depuis le début de l’année 2023. Je me suis servi de la veste dans de nombreuses conditions à savoir :
- Une randonnée dans le Vercors humide de 3 jours.
- Une randonnée fraîche, venteuse pendant le tour de Crozon sur 4 jours.
- Des journées pluvieuses lors d’un voyage à vélo en Bretagne, en Moselle et en Alsace, un mois au total.
- Des conditions froides et neigeuses en rando raquettes dans les Alpes à la journée. D’ailleurs, j’ai appliqué mes propres conseils pour m’équiper pour une rando en hiver.
J’ai utilisé le pantalon respirant et étanche essentiellement sur mes randonnées à vélo en Bretagne, en Moselle, en Alsace et sur le tour de Crozon à pied, mais de manière épisodique.
Les tests des vêtements de pluie : imperméabilité, respirabilité, vent
La veste imperméable et respirante
Lorsque je déballe et observe l’ensemble du vêtement, j’identifie :
360 grammes en taille XS (homme), ce qui reste léger à mes yeux compte tenu de sa tenue dans le temps.
Son volume en augmentation témoigne de la qualité du tissu extérieur, de 50 deniers, qui assure une vraie résistance à l’abrasion et autres coupures.
Deux serrages en bas de la veste pour limiter l’intrusion du vent et également du froid. En général, je les serre à fond étant donné ma petite taille.
Deux serrages pour la capuche pour qu’elle épouse la tête du randonneur sans risque de s’échapper. La large visière protège le visage de la pluie au détriment de la visibilité. Cela peut s’avérer gênant si l’on souhaite observer le paysage sans devoir tourner la tête outre mesure. En revanche pour ma compagne Margaux, qui possédait l’ancienne version de la veste, la capuche s’avérait trop grande.
Un zip central avec rabat grandement amélioré puisque je ferme dorénavant la veste sans aucun accroc.
Deux zip de ventilation sous les aisselles pour faciliter l’évacuation. Elles manquent de maniabilité et ne s’avèrent que peu efficaces. Ma compagne trouve que si, chacun son avis ! Les mouvements de bras replient automatiquement la zone autour des aisselles et l’air ne s’évacue que faiblement. En tout cas, je n’ai jamais senti de différence.
Deux poches latérales enveloppées d’une couche de membrane. En revanche, la ceinture ventrale d’un sac à dos recouvre ces poches, j’aurais préféré des poches placées à la poitrine. Mon astuce : placer les objets dans les poches et de les glisser vers le haut au moment de la fermeture de la ceinture.
Deux scratchs faciles à utiliser pour ajuster la longueur de manches aux bras. Pourtant mises à rude épreuve, les coutures restent solides dans le temps.
J’embarque systématiquement la veste dans le sac à dos qui accompagne mes randos. Je n’utilise pas le système qui permet de compacter la veste, en effet paradoxalement elle prend plus de place que si elle épouse les espaces libres dans le sac.
En hiver, elle coupe la sensation de froid et le vent, puisque je n’enfile qu’un tee-shirt en laine mérinos généralement. Par températures fraîches (10-15 °C), elle conserve une excellente respirabilité et n’engendre pas de transpiration excessive au dos et au cou. Dans ces utilisations, vous resterez systématiquement au sec.
Bien qu’imperméable et respirante, elle atteint ses limites avec des températures plus chaudes qui engendrent une transpiration systématique et donc un effet hammam. Je remarque que les sels et l’acidité de la transpiration attaquent la membrane lentement, gardez en tête que ce problème s’applique à toutes les vestes.
À mon sens, se retrouver mouillé par une pluie fine s’avère plus judicieux que de porter systématiquement la veste afin de la préserver. En cas de fortes pluies, elle s’avère indispensable.
Le pantalon de pluie Patagonia Torrentshell
Si on s’équipe souvent d’une veste pour protéger le haut du corps, un pantalon imperméable rend de fiers services aux jambes. Voyons voir ce que j’observe :
Un poids de 270 g en taille XS (homme). Elle me semble un peu grande pour mes jambes. Des boudins peuvent se former et occasionner des frottements, voire carrément des trous.
Une relative épaisseur en 3 couches qui témoigne de sa solidité dans le temps. La qualité du tissu extérieur, de 50 deniers, assure une bonne résistance à l’abrasion et autres coupures.
Un serrage élastique à la taille. Je préfère une ceinture que l’on peut remplacer à cet élastique qui se détend au fil des années. Mais il remplit son rôle.
Deux poches avec zip indispensables pour y placer des mouchoirs ou autres objets.
Un zip sur les deux jambes qui remonte jusqu’aux genoux. Cela économise du poids et l’insertion du surpantalon reste aisée.
Une pression indispensable en bas des jambes avec pour couvrir le haut des chaussures sur deux boutons.
J’emporte le pantalon uniquement si des conditions humides m’attendent notamment en cas de hautes herbes ou de routes humides. Avec son épaisseur en 3 couches, il prend tout de même de la place, en général je le plie sur lui-même ou le roule. Il accompagne systématiquement mes voyages à vélo, mais beaucoup moins en randonnée. Il reste polyvalent et ne crée pas d’inconfort pourvu que sa longueur de jambes convienne.
J’enfile facilement le pantalon avec les chaussures au pied même si le zip ne remonte pas jusqu’en haut. Il permet une bonne circulation de l’air étant donné la faible pression exercée sur celui-ci et n’occasionne que peu de transpiration supplémentaire. D’autant que je peux régler les deux zip latéraux pour faire pénétrer de l’air tout en restant au sec.
Mon avis sur les vêtements Patagonia Torrentshell 3L homme
Cette panoplie de pluie, à la fois une veste imperméable et respirante et un sur pantalon, convient à merveille aux pratiquants des sports outdoor. Pour un prix (200 € la veste et 150 € le pantalon) en dessous de la concurrence et une légèreté (veste de 360 g et pantalon de 270 g) au regard de son tissu solide (50 deniers), les deux vêtements combinés proposent une solution efficace.
Je mesure 1m65 et en taille XS homme, à la fois la veste et le pantalon me semblent légèrement grands. Sur son site, Patagonia indique que l’ensemble taille normalement, avec l’exemple d’une personne mannequin qui mesure 1m85 et porte une taille M., Mais qui alors, porte une taille XXL ?
Grâce à la couleur jaune moutarde, on peut m’identifier facilement, cependant Patagonia renouvelle sans cesse ses coloris, elle ne vend plus, sauf fond de stock.
Conseils pour votre choix !
Choisissez une couleur vive, pas de noir, pas de gris, pas de beige. Prenez une taille en dessous de la vôtre et examinez bien les mensurations données. Comme indiqué dans l’article, la longueur des manches, du buste, des jambes et même de la capuche peut vous gêner.
Gardons bien en tête les limites d’une membrane (h2no équivalent à Goretex) à la fois respirante et imperméables en températures chaudes et le fameux effet étuve. En températures froides et fraîches, vous ne sentirez pas cet effet, vous resterez au sec. Pas de soucis, la respirabilité de la Torrentshell s’avère excellente. Son tissu garantit une longue tenue dans le temps. Je conseille de laver la veste et le pantalon au moins une fois par an avec un nettoyant approprié.
En procédant ainsi, vous vous assurez de la longévité de ces deux produits sur plusieurs années.
Et c’est bien là l’essentiel à mes yeux.
Mon avis sur Patagonia Torrentshell 3L en note :
Voici les raisons qui justifient cette note :
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