En cherchant une destination pour le pont de la Toussaint, l’idée d’effectuer une randonnée de 5 jours dans les Cévennes m’est venu. Accessible en TEC, la région n’est pas très connue, pourtant, c’est un parc national, le seul en moyenne montagne ! Les chemins ne sont pas réputés difficiles mais présentent de belles variétés.
De plus, l’idée de contempler les belles couleurs m’enchantent tout autant que d’affronter des conditions climatiques diverses sans entrer dans l’extrême.
- Jour 1: Gare de Villefort – Gite de Felgerolles (27,8 kilomètres, Dénivelé de 1040m)
- Jour 2: Felgerolles – Quelque part entre Florac et Bédouès (24,9 kilomètres, dénivelé positif de 754 mètres)
- Jour 3: Quelque part entre Florac et Bédouès – Ferme de l'Hom (27.3 kilomètres, D+1170)
- Jour 4: Ferme de l'Hom – Aire de Cote (22,8 kilomètres, D+810)
- Jour 5: Aire de Cote – St Jean du Gard (29,7 kilomètres, D+750)
- Matériel et informations pour cette randonnée de 5 jours de traversée des Cévennes
Depuis que j’ai réalisé que randonner en itinérance, autonomie, en bivouac ne relevait pas d’un défi surhumain ou d’une aventure extrême, je me suis mis à vouloir acquérir de l’expérience en allant dans des régions reculées sans être loin de la civilisation tout en testant le matériel qui commence à se mettre à niveau. En solitaire « presque » comme toujours, mon entourage n’est pas aussi friand de ces périples qui fatiguent et qui font mourir de faim ^^
Jour 1: Gare de Villefort – Gite de Felgerolles (27,8 kilomètres, Dénivelé de 1040m)
Tout d’abord, accéder au départ de la rando n’est pas une mince affaire. Venant de Paris, via Nîmes, le trajet en TER dure deux heures avec du retard ! Ensuite, je devais prendre un bus censé m’amené au Bleymard au pied du Sommet de Finiels, point culminant du parc national à 1699 mètres sauf que sorti de la gare, rien, nada ! Le bus doit être parti. Tant pis, je dois improviser le parcours de la première journée. Je regarde mal la carte imprécise et suis la route au lieu de récupérer directement le GR tandis que je ne maîtrise pas encore bien le GPS !
La route permet d’avancer à bonne allure, sans qu’un flot incessant de voitures ne perturbe la tranquillité. Je suis bien en Lozère, le département le moins peuplé de France où 1000 habitants équivaut presque à une ville !
Dépassé les 1000 mètres, les conséquences de la vague de froid du week-end dernier se font ressentir. De nombreux petits filets d’eau circulant sont gelés. C’est fascinant à regarder tant les formes peuvent être variées !
Le temps est gris, terne, changeant et finit par virer à la pluie puis à la neige melée au moment ou je finis par récupérer le GR. C’est assez cool de passer du bitume « rassurant » mais pas très exotique, à quelque chose qui rapproche de la nature. La neige humide tombe bien mais pas assez pour bien tenir au sol, et heureusement !
Allié aux conditions météo pas très favorables permettant de tester l’équipement contre l’humidité, le parcours alterne entre grandes pistes forestières et sentiers et permet de longer des paysages sauvages, rudes. Un isolement des lieux se fait sentir, et c’est quelque part cela que je suis venu chercher. Pas étonnant alors de traverser des hameaux aux maisons presque abandonnées et dont le cimetière ne compte qu’une seule tombe (hameau de Bellecoste):
L’itinéraire continue sur des chemins toujours faciles dans un environnement presque hostile et je finis par me rendre compte presqu’horrifié que je dois traverser un gué !
Le courant n’est pas bien fort, mais il faut bien le traverser pieds nus et avec l’humidité et le froid régnant, c’est la dernière chose que j’ai envie de faire !!
Les paysages par la suite me laissent devant un spectacle désolant. C’est toujours aussi rude, sauvage, dépouillé, anarchique, déserté, un véritable « bout du monde » dans lequel la Nature a ses pleins droits.
Seul le Pont du Tarn, non loin de sa source, rappelle quelque peu que la civilisation n’est pas loin:
Après cette difficile première journée, pleine de surprises et d’improvisation, l’idée de bivouaquer ne me vient pas à l’esprit. Non seulement, c’est interdit, mais mes jambes sont fatiguées et mes vêtements sans être mouillés ne respirent pas le sec.
Je choisis alors de passer la nuit dans le gite d’étape de Felgerolles dans le hameau du même nom, constitué de 3 ou 4 maisons et donnant vue sur une belle vallée cévenole:
Un couple de randonneurs passera la soirée avec moi, dans ce gîte non chauffé mais bien agréable. Qu’il est bon de se glisser dans le duvet le soir !
Jour 2: Felgerolles – Quelque part entre Florac et Bédouès (24,9 kilomètres, dénivelé positif de 754 mètres)
Un coup d’oeil à la fenêtre au lever pour constater que le brouillard est là !
Les affaires ont plutôt bien séchées et c’est reparti pour un tour. Le couple m’a conseillé un raccourci pour filer à Florac mais ce n’est pas très bien balisé. Cependant, j’ai identifié le chemin sur le GPS. Problème, arrivé à ce raccourci, je ne vois rien d’autre qu’une pente que je dois presque escalader dans une belle broussaille. Sur de mon coup, mais vigilant, je continue pour finalement comprendre qu’il y a bien un passage mais pas vraiment de sentier:
Évoluer hors piste est un pied monstre !
La nature brute et intacte s’offre à moi. Tout a été laissé comme telle ou presque. L’impression (fausse) d’être quelque peu un vrai explorateur m’envahit mais que ce n’est que supercherie. Rares sont les endroits sur la Terre ou personne n’y a jamais mis pied. Marcher hors piste est assez sécurisé à partir du moment ou l’on suit un cap, grâce à un GPS ou alors les panneaux d’informations du Parc National (quelqu’un est bien venu ici les planter).
Les rencontres sont plutôt rares et certains badauds manifestent leur étonnement à mon passage:
« tout seul ? Vous n’avez pas peur ».
Oui et j’assume ! Marcher seul renforce ma vigilance, à chaque pas risqué je calcule le « risque » et m’applique. J’ai beaucoup appris à sentir les choses, à faire confiance à mon instinct. Si je sens un danger, je n’y vais pas. Aucune raison de ne pas avoir confiance !
Je finis par récupérer le sentier de grande randonnée GR70 après l’ascension du col de Bougès, le brouillard se fait omniprésent dans les forêts et donne une ambiance quelque peu mystérieuse:
Une fois récupéré le chemin de Stevenson, le Signal du Bougès est en approche:
Puis, en l’espace de quelques minutes, le ciel se dégage et laisse découvrir l’horizon infinie sur les Cévennes à presque 360°:
Toujours sur le GR70, le parcours continue ensuite tout en variations entre les crêtes très agréables par cet automne et les passages en forêt. Cela permet d’entrevoir la palette infinie de couleurs automnales:
Arrivé à la fin de mon parcours programmé pour cette seconde journée, j’hésite entre bivouaquer ou aller dans le « tumulte » de la civilisation dans un gite à Florac. Les règles du parc national des Cévennes sont claires concernant le bivouac : il doit avoir lieu entre 19 et 9 heures dans une tente légère où on ne peut être debout. Le choix est vite fait, je choisis un endroit très discret cependant, à peine commencé le montage de la tente, qu’il se met à pleuvoir !
Tant pis, je reste cloitré et doit improviser le repas du soir dans l’abside ainsi que le reste ! Un bon entraînement:
Jour 3: Quelque part entre Florac et Bédouès – Ferme de l’Hom (27.3 kilomètres, D+1170)
Comme prévu, le réveil est « humide ». Je suis au sec, les affaires le sont globalement, mais la tente, nettement moins. Aussi bien à l’extérieur car il pleut encore au réveil qu’à l’intérieur par le fruit de la condensation générée toute la longue nuit ! Plein d’enseignements sont à tirer de cette nuit humide.
Heureusement, le temps est changeant, alternant entre petite pluie, percées du soleil, arc-en-ciels et nuages bas. Un spectacle saisissant, lors de la descente vers Florac !
Je profite du passage à Florac pour acheter deux bouteilles d’eau de 1L ainsi que de faire un peu de ménage dans les déchets. Ensuite cap vers le Causse Méjean. Pas trop le choix, j’ai bien étudié le parcours et la route s’impose. Néanmoins, un chemin communal balisé en vert semble y mener et je finirai par le prendre.
Après plusieurs dizaine de minutes d’effort dans une humidité parfois insupportable, j’arrive enfin sur le Causse et l’ambiance est totalement différente ! Fini l’humidité, fini les forêts et crêtes, voici maintenant le désert ! Ce n’est pas étonnant que le causse soit inclus dans la zone de protection du Parc National des Cévennes. Il existe également d’autres causses, comme celui du Sauverre, Noir du Quercy inclus dans le parc naturel régional des Grands Causses.
Dans cette zone, vivent moins d’1habitant/km², ce qui explique plutôt bien la rareté des rencontres ou même quand il y en a, la grande distance que j’ai ressenti. Mêmes les animaux ne sont pas dociles, j’ai failli me faire attaqué par un chien pourtant domestiqué ! Heureusement, un geste de réflexe avec les bâtons l’a calmé !
Place maintenant à ce que j’attendais secrètement depuis des semaines: la steppe du Causse, une grande solitude, la sensation de liberté absolue.
Les crêtes sont fantastiques et d’autant que le beau temps est de la partie, les vues sont imprenables:
Je navigue au cap, totalement au hasard plein Sud, vers « l’objectif » du soir. C’est un pied monstre de marcher, de se retourner et d’admirer inlassablement ces paysages désertiques, désolés dont on peut imaginer qu’ils ne font pas partie de la France mais plutôt de la Mongolie:
Sur ma route au hasard, l’objectif est tout de même de grimper au Mont Gargo à 1247 mètres, moyennant le saut de quelques clôtures et contournements d’obstacles, cela sera chose faite:
L’après-midi de rêve prend fin lorsque la Ferme de l’Hom pointe son nez. Le bivouac me semble compromis: aucun arbre, je me ferai repéré facilement. Je dors finalement au gite de la ferme, pré-réservé. L’accueil est cordial entre le propriétaire à l’accent méridional et les nombreux chats et chiens rodant autour:
Jour 4: Ferme de l’Hom – Aire de Cote (22,8 kilomètres, D+810)
Marcher plusieurs jours consécutivement finit par avoir des effets très positifs: je récupère très bien, et malgré quelques drôles de sensation, marcher avec un portage d’une dizaine de kilos devient un geste banal. Avaler les kilomètres rapidement n’est pas une tâche ardue, même sous le brouillard de retour:
Je marche rapidement en direction du Mont Aigual à 1565mètres. Effectivement, à part constater le brouillard toujours aussi dense, il n’y a rien d’autre à faire. C’est fort dommageable mais c’est comme ça !
Passé du côté Sud de l’Aigoual, ce fameux versant si fréquemment exposé aux intempéries à l’automne, le soleil revient petit à petit:
Les vallées cévenoles laissent envisager des sentiers pas si faciles que cela, surtout pour le lendemain ! Il est étonnant de constater qu’en dessous d’une certaine altitude, les arbres sont bien colorés tandis qu’au deçà, les feuilles sont toutes tombées.
C’est la conséquence de la vague de froid, me dira la tenancière du gite de l’Aire de Côte auquel je m’arrêterai le soir. Initialement, je pensai bivouaquer plus bas, hors du Parc National, cependant le temps devenait très incertain et quelques discussions ont eu raison de me convaincre.
Jour 5: Aire de Cote – St Jean du Gard (29,7 kilomètres, D+750)
Un regard à la fenêtre au lever: brouillard. Il ne pleut pas, c’est déjà ça. Ayant raccourci l’étape d’hier, la dernière journée devient une grosse étape à se farcir sous cet ennuyeux brouillard. Au moins, ça ne trainera pas !
Finalement, à raison d’averses successives, la pluie finira par s’installer, rendant pénible la progression. Mes chaussures sont usées et mes pieds nagent dans le jus de chaussettes ! Le parcours est difficile, non seulement par la météo mais de part son profil.
Montées et descentes incessantes. C’est casse-pattes, plusieurs cols sont à traverser sous différents types de chemins: sentiers escarpés avec de la caillasse mais heureusement peu pentus ou pistes forestières.
Tout au long de la journée, je resterai frustré de ne pas pouvoir profiter des vues qu’offrait ce parcours sur crêtes ! Alors, puisqu’il n’y avait rien d’autre à faire que marcher, ce n’est point étonnant d’avoir avalé les 30 kilomètres en 7 heures pétantes !
De retour à la civilisation, je me change pour être plutôt propre et finit par tendre le pouce en attendant qu’une voiture accepte de me déposer à la première gare ferroviaire: celle d’Alès !
Voilà, cette randonnée pédestre de 5 jours dans les Cévennes est finie et laissera sur le plan personnel des traces: une véritable envie de continuer les randos de plusieurs jours en bivouac ou nuits dans les gîtes ou refuges.
Au long des 5 jours, j’ai cette sensation d’avoir affiné ma sensibilité à la Nature, d’être revenu aux racines, aux basiques en étant seul, chose qu’il me paraît plus difficile en étant accompagné. Les grands espaces vous attirent ? Jetez un oeil à mes autres randos dans toute la France :
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Matériel et informations pour cette randonnée de 5 jours de traversée des Cévennes
Remarques générales concernant les randonnées dans les Cévennes:
L’automne n’est pas une saison recommandée pour cette longue et grande randonnée de 5 jours des Cévennes, et surtout près du massif de l’Aigoual. De part sa géographie, le climat du Mont Aigoual est le plus extrême en France. J’ai eu de la chance de ce côté là.
Le bivouac à l’intérieur du Parc National est strictement réglementé : voir les infos.
Enfin le dernier point concerne l’eau sur le Causse Méjean: il y a très peu de points d’eau de part sa formation de roches calcaires ne retenant pas l’eau. A l’automne, cela va car il ne fait pas chaud, mais l’été, il faut bien calculer son coup.
Accéder en transports:
Villefort est accessible en TER depuis la ligne Nîmes – Langogne. Comptez 2 heures de trajet. Horaires ici: https://www.ter-sncf.com/Region/languedoc_roussillon/gare/VILLEFORT.aspx
Saint Jean du Gard est desservi par bus. Horaires ici: https://edgardv6.tsi.cityway.fr/ftp/FR_lignes/LIGNE%20A12%202012.pdf
Cependant, je n’ai pas retenu cette option, j’ai fait du stop jusqu’à Alès desservi en train TER?
Vous trouverez aussi des infos sur les transports en Lozère ici: https://lozere.fr/sites/default/files/upload/guide_des_transports_en_lozere.pdf
Cartes topographiques utilisées:
- IGN – TOP75 – Cévennes Gorges du Tarn, échelle 1/75000. Peut suffire si vous restez uniquement sur les GR. Cette carte me servait de secours et m’a bien été utile le premier jour quand il a fallu improviser. Néanmoins elle n’est pas précise.
- Cartes IGN disponible sur le site www.openrunner.com pour effectuer le tracé
- Carte OpenStreetMap chargé sur mon GPS, celui contenant le tracé défini avec Openrunner
Nourriture emportée :
La liste fut étudiée avec attention, par rapport à mes besoins énergétiques. 2,6kg de nourriture de bivouac pour 5 jours d’autonomie totale.
Les aliments:
- Noix de Macadomia, Noix de Cajou, Amandes grillées à sec, Raisins sultaninés
- Crackers Heudebert, biscuits Gerblé au sésame et barres céréales Abricots-Amandes
- Tablette chocolat 85% et du miel
- Soupe + pates en cheveux d’ange demandant peu de cuisson
- Saucisse sèche et du comté !
Ravitaillement en eau:
1L en général, sauf les jours où le bivouac était envisagée: 2L
- Mercredi: le matin avant de partir
- Jeudi: au gite de Felgerolles puis dans une source trouvée par hasard avec purification par précaution
- Vendredi: au supermarché à Florac
- Samedi: à la Ferme de l’Hom
- Dimanche: la dernière bouteille achetée
Quelques matériels utilisés:
- Sac à dos 46L Osprey Exos 46 1Kg + sursac Osprey 120g.
- Tente Eureka Spitfire Solo UL 1.2Kg + bache Polycree 69g
- Matelas auto-gonflant Therm-a-Rest PROLITE WOMEN MATELAS 460g
- Sac de couchage: Triple Zero Ansabere 600 855g
- Réchaud: Primus Express Stove TI 72g + cartouche 100g de gaz;
- Popote: SnowPeak trek 900 Titane avec couverts en plastique Primus et couteau Opinel n°7;
- Batons Lafuma Oderen;
- APN: Canon PowerShot G1-X 534g;
- GPS: Garmin Etrex 30 142g (autonomie constatée de plus de 30 heures avec piles Lithium et en désactivant le rétro-éclairage
- trousse de toilettes avec les choses classiques
- sacs zip de congélation et sacs poubelle pour protéger affaires sensibles de l’humidité;
- une cordelette, un briquet + une pierre à feu, sacs poubelles et papiers toilettes sont très pratiques.
Vêtements:
- 2 tee shirts thermiques: 1 de D4 respirant pour la marche et 1 de D4 en laine Merinos pour le repos et la ville;
- 1 doudoune Patagonia Nano Puff;
- 1 veste imper/respirant Patagonia Rain Shadow 2;
- pantalon convertible D4 de base;
- sur-pantalon D4 qui a été fort utile !
- 2 paires de chaussettes techniques D4, collant, gants, bonnet doublé polaire, etc…
Salut j’aime beaucoup vos photos et vos recits de marche,cela m’a fait rappellé mes randonnées das ce magnifique departement.J’ai quasiment la meme tente que vous,pour l’insant je n’ai pas trouver de moyen d’eradiquer la condensation de la tente mais j’ai peut etre des astuces qui peuvent vous interesser.Proteger le sac de couchage de la condensation est facile il suffit alors de vous munir un grand sac de poubelle et glisser dedans l’extrimité du sac(les pieds)cela evitera le mouiller.
Bonjour Bruno,
effectivement l’inclinaison du bas de la tente ainsi que du fait de la toile intérieure ne soit pas très tendue à l’avant, le contact avec le sac de couchage est facile.
Il y avait un peu d’humidité sur le sac de couchage, ça ne m’a pas gêné pour dormir mais ça pourrait en d’autres circonstances.. Votre idée est bonne, car c’est la partie basse qui est effectivement la plus exposée. Ailleurs, il faut juste faire attention de ne pas se retourner ou bouger brusquement..
Pourtant la tente est vendue comme bien ventilée, mais peut être par les conditions du bivouac et l’intense humidité, il y a des limites à tout.
Par rapport à mes prochaines randonnées, je verrai si le changement de tente est conseillée ou pas, j’ai souvent lu que cette tente était plutôt réservé à un cadre estival..
En tout cas, en dehors de la faire sécher le midi (ce qui a été possible), je n’aurai pas redormi le soir dedans..
Nice CR. J’adore ce coin.
Moi pour la tente je mets toujours une couverture de survie en dessous le matelas. Déjà ça protège le matelas un peu plus des petits cailloux et puis niveau isolation du sol, c’est vraiment top. Ca coute presque rien, c’est léger et en cas de pépin, ça peut de toute manière être utile pour une autre utilisation.
Note : Je préfère tes photos en couleurs que les NB 😮 Sinon essaye peut être de les contraster un peu plus. 😀
@Remi:
cool de te voir poster un comm’ ici. Je suis de loin votre TDM ^^.
Cela ne se voit pas sur les photos, mais en dessous du tapis de sol de la tente, je mets effectivement une feuille de Polycree, ça évite de salir le tapis de sol. Au niveau isolation, vu les températures, pas besoin de la couv de survie, mais effectivement avec des conditions plus fraiches, cela serait nécessaire ^^.
Pour les photos, j’ai l’impression que flickr atténue beaucoup le contraste, car le rendu des photos n’est pas le même que le JPEG traité qui lui-même est atténué face au RAW (qui lui pète du feu !) faudrait que je trouve une solution (autre hébergement ou alors passer sur des logiciels + pro). aurais tu une idée ?
@Aurélien: pour quelles photos par exemple, juste pour comparer ??
Que dire. Ca fait rêver, ça donne envie de faire la même chose. Tes photos sont vraiment sympa (perso je resterais plutôt sur du grand angle sur certaines de tes photos .. C’est du détail) et ton récit est super intéressant.
J’avoue que ton parcours dans les Vosges m’a déjà fait réfléchir .. ^_^ !
Salut
Tes photos sont bien; ton style d’article est agréable. Une belle restitution de parcours!
A bientôt
Beau récit, belles photos qui restituent bien l’ambiance alternativement humide, brumeuse, lumineuse.
Certaines photos sont excellentes (je te dirai lesquelles bientôt 😉 )
bonjour, voilà avec mon compagnon nous comptons faire du bivouac dans les Cévennes mais nous voulions savoir si il fallait se méfier de quelques animaux en sachant qu’il y a des loups sangliers… avez vous fait quelque rencontre de ce genre ?? merci et en tout cas très très belle photos c’est magnifiques
Bonsoir;
très en retard mais je répond tout de même, cela peut servir à d’autres personnes.
Je n’ai pas croisé de ce genre de bêtes, mais comme le coin est assez sauvage, oui, il y a des sangliers, renards..Je sais aussi que quelqu’un a vu un loup une fois sur le causse méjean ou alors sur les monts du lozère.. Donc bien faire attention au stockage de la nourriture si vous êtes sous tente…
En fait il y a très peu de cimetière dans les Cévennes, ce que tu as vu est certainement une tombe sur une propriété. Majoritairement protestant, les cévenols enterrent leur défunts derrière la maison, devant la maison, dans la maison, dans la cave, avec les chèvres etc. 🙂 Tradition gardée du temps où il ne pouvaient pas les enterrer au cimentière.
Merci beaucoup pour cette précision concernant les cimetières. Cela dit, étant passé dans de nombreux hameaux, j’en ai vu pas mal… Par contre, le protestantisme, je l’avais bien mis en avant 🙂