Cet article a pour but de partager mon ressenti du décalage horaire en Chine lors de notre arrivée !
Je me souviens exactement des premiers instants. A peine sorti de l’aéroport, il est six heures du matin, nous sentons une odeur de “merde”, matinée de pollution avec l’humidité ambiante qui ne tarde pas à envahir nos corps.
Le pote qui parle le mandarin galère un peu à expliquer à un chauffeur de taxi notre destination (histoire un peu compliquée toutefois, car nous étions accompagné d’une voyageuse en plus). Bien que nous étions prévenu, le taxi nous arnaque en toute beauté, on mentionne le compteur au chauffeur qu’après avoir démarré. On a beau insister, on roule, il ne le mettra pas en route. Le pote ne trouve rien de mieux de demander au chauffeur d’accélérer pour le fun, comme ça !
Et ça frotte, mais on s’y fait.
Le taxi nous laisse dans l’hutong où se trouve l’hostel réservé et BIM, nous réalisons que nous venons de faire 8000 kms pour nous retrouver en Chine ! C’est le bordel partout. Je n’ai jamais vu cela, tout amusé et curieux de voir comment cela peut fonctionner. J’ai envie d’aller partout au hasard, sans réfléchir.
Le premier repas à 8 hrs du matin nous met directement en contact avec la population chinoise. Nous prenons à manger au hasard: ce sont des ravioles farcis de viande et une soupe avec “on ne sait quoi dedans”!
Nous ressortons, il est 8h30 et la chaleur se fait de plus en plus forte. L’heure avance péniblement et nous subissons de plein fouet le décalage horaire. La journée sera interminable, nous ne visiterons pas grand chose, si ce n’est quelques promenades par ci et là. Avec l’humidité, la peau sera moite toute la journée, le soleil tapant assez bien de surcroît.
La fatigue se fait de plus en plus grande au fur et à mesure de la journée. Si je ne marche pas, je m’endors dans l’instant.
Le soir, je me poserai cette question qui ne me venait plus à l’esprit depuis quelques voyages:
“Mais qu’est ce que je fous là”.
Quand je me pose cette question, c’est bon signe !
Un décalage, bé oui,
Je crois que c’est surtout quand le voyage est long, on perd nos repères [surtout si l’équipage ferme les rideaux de l’avion parce que dehors il fait jour].
Mais mon “grand décalage” a été à mon premier retour du Burkina et de me dire “mais qu’est-ce que je fous là dans le métro avec tous ces gens qui courent autour de moi”
Oui, on peut aussi sentir le décalage au retour, surtout car on prend du recul vis à vis du fonctionnement de notre société, on revient un peu avec un oeil neuf !
Donc oui, le premier retour d’un grand voyage (>3 semaines), soit pour moi les Pays Baltes ont été déclencheur d’un énorme décalage !! Maintenant, on va dire que j’ai l’habitude et toi aussi j’imagine vu les autres périples que tu as fait !
A chaque nouvelle destination, ça reste un nouveau choc le premier jour. Et c’est peut être les plus beaux souvenirs de notre voyage …