Vendredi 08/07/2011
Carte
Journal de bord
Excellente nuit, mon dieu, qu’est ce que ça fait du bien !!!
Avec Toma, on s’est rendu compte de notre trop plein d’optimisme sur le parcours en Lituanie, mais nous avons ajusté et d’ailleurs ça sert à ça d’avoir une idée de parcours, c’est de savoir le réajuster. Nous aurions peut être pas du aller au Sud, mais en même temps en prenant plus de temps, ça valait le coup.
Bon allez, zou, c’est parti pour une nouvelle petite ballade dans Klaipėda (dire Klaïïpédia), l’allemande, eh oui l’architecture est fortement teutone car la ville fut longtemps connue des allemands sous le nom de Memel. En elle-même, la ville ne mérite pas un détour spécifique, car c’est assez industriel et l’architecture pas très uniformisée.
Mais l’avantage est d’être proche de la péninsule de Néringa (aka isthme de courlande). On prend des infos pour le ferry, logement et météo. Cette dernière s’annonce plutôt bonne, même si les nuages sont là. Nous reprenons la voiture pour aller embarquer sur le ferry bac. La traversée est très courte, même pas 10 minutes.
Arrivé sur la presqu’île classée à l’UNESCO et uniquement accessible par la route depuis la Russie (enclave de Kaliningrad), les paysages changent complètement. C’est aride, sablonneux, bref une île quoi.
Notre première priorité est de trouver un logement. C’est notre dernière nuit en Lituanie et il devrait nous rester pile de quoi survivre, sauf si l’hébergement est cher. Bref, énorme de coup de bol, nous trouvons sans peine un hôtel « old school – DDR » pour 80 litas (23€) à Juodkranté.
Je vous parle pas de la déco, tout est resté soviétique dans l’âme, lampes en vrac, fils dénudés, motifs des draps folkloriques, couloirs sombres, etc.. ON SE MARRE, C’EST LE PANARD.
Et surtout, on tiendra largement le budget restant.
Débarassé de cette pression, nous partons d’office au point le plus au sud de la péninsule avant la Russie, à Nida. La ville est touristique et regorge de maisonnettes rouges aux volets bleus aux motifs originaux. Bref c’est charmant.
Nous visitons inutilement le musée de Néringa (peu d’informations) avant de nous embarquer dans la grimpette de la fameuse dune de Parnidis. Le tracé bien balisé par des planches est très académique et du sommet, nous devinons un mirador du côté de la frontière russe (info à prendre avec des pincettes). Bref, je ne trouve rien de spécial à cette dune. Il fait toujours nuageux, c’est peut être une explication.
Nous reprenons la voiture et nous arrêtons précisément au kilomètre 31 (depuis Smiltyné) pour aller voir d’autres dunes dans la réserve de Naglių.
Et là, le CHOC. Un moment fort du voyage !! Déjà le temps s’est considérablement dégagé. Et de deux, la réserve nous réserve (ahahaha) un panorama extraordinaire. C’est le désert !!!
Le qualificatif de « sahara lituanien » n’est pas usurpé.
Il ne manque plus que les chameaux et on s’y croirait.
J’ai fait une grosse séance de shooting, j’en avais bien besoin.
De retour à Juodkranté, la lumière est superbe. Nous ne voyons pas le coucher de soleil mais les reflets du ciel apparaissent dans l’eau avec des nuances de couleur incroyables !!
Photos
Les pistes cyclables sont très nombreuses sur la presqu’île de Néringa ! un vrai plaisir à mon avis !
Les petites maisonnettes typiques de Nida. Oui, oui, cela ressemble étrangement au style scandinave. Notez aussi les volets !!! Ce sont les seuls que l’on aura vu ! ou presque
Cette photo est parmi une de mes préférées du voyage. Prise à Nida, on en vient presque à confondre les nuages et l’eau à l’endroit même symbolisé par les 3 amis qui se réunissent !
Au fond, c’est la terre ferme, et entre les deux, les eaux pollués du delta du Niémen. Ce delta va jusqu’en Russie, dans l’enclave de Kaliningrad.
Magique, féérique est le spectacle qui nous a été proposé en arrivant à cette dune, alors que le ciel venait tout juste de se lever !
La nature est si pure, si vierge et nous offre un panorama exceptionnel.
La lumière dégagée sur le delta du Niémen par le coucher du soleil est tout bonnement superbe.