Dimanche 17/07/2011

Journal de bord – Bilan

Lever 5 heures, oucchhh ça piquotte un peu !!

On a pas trop mal fait de rentrer pas trop tard (minuit et demi)..

Dernier petit déjeuner de porcinet, derniers préparatifs, nous disons au revoir à la tenancière qui n’est pas encore couchée !! Nous prenons le bus conformément aux infos récoltées la veille. Le voyage est rapide et nous sommes prêts à embarquer, il est 7 heures. On a une heure avant d’embarquer, nous avons vu large, mais il valait mieux.

J’ai le temps de m’évader dans mes pensées et l’heure de faire un bilan est là.

Au moment de la rédaction du récit, j’ai plus de recul qu’à l’aéroport mais les images sont maintenant voilées comme si c’était loin. Ce furent mes premières vacances de 3 semaines. Ca laisse largement le temps de planer. L’aventure fut géniale et j’ai hâte de recommencer.

Nous avons su laisser pas mal de part à l’improvisation tout en gardant un œil éloigné sur un « plan de parcours ». Nous avons eu des surprises et nous avons su faire avec et nous adapter. J’ai maintenant l’envi d’aller plus loin, de voir un tas de trucs, encore plus qu’avant.

Ce voyage est comme un déclic : tout est possible, il suffit de le vouloir, nos limites sont celles de notre esprit.

Quant au voyage, il aura été plus dense que je ne le pensai. 3 semaines permettent d’avoir une bonne idée, mais pas de faire un tour complet. Nous avons zappé des trucs, volontairement et/ou par manque de temps. Et les découvertes furent variés : de très belles villes à celles qui ont arrêté de vivre y a 20 ans, les vestiges laissées par les russes, les côtes sauvages, les lacs, les châteaux en ruines ou pas, le vélo, les petits villages où il ne s’y passe rien, les musées, les saunas, les dunes, les hébergements à l’ancienne !!

………

Plongé dans mes pensées, j’entends que nous arrivons dans quelques minutes à CDG. J’aurai voulu donner des astuces aux estoniens à côté de moi et qui à en voir leur guide, partent à la découverte de Paris, mais ils ne parlent pas anglais.

Il est 10 heures, heure française.

Voilà, nous sommes revenus, notre descendons pour de bon de notre nuage. Toma repart de son côté et me voilà dans le RER pour le trajet classique du retour.

Je repense encore au voyage.

Nous avons découvert beaucoup de choses et j’ai le sentiment d’avoir appris. Et j’insiste là-dessus.

Enfin ce n’est peut être pas le plus beau voyage en terme de beauté pure (un seul mot pour expliquer ça : c’est plat), mais c’est assurément le plus dépaysant et différent.