Ambiances du Lesotho

A travers cet article “Ambiances du Lesotho”, j’essaie quelque chose de nouveau avec un reste de photos indispensables à mes yeux à insérer dans un article sans que toutes aient des liens ensemble. Impossible donc de faire un article qui soit cohérent sur la base de ces éparses clichés après ce voyage.

Alors pour chaque photo, je vais -modestement- décrire une ambiance vécue par une simple phrase en espérant que le cadrage suscite votre imagination pour mieux comprendre les basutos, les animaux, les paysages et la vie quotidienne du Lesotho. Pour découvrir plus en mots mon voyage, rendez-vous sur ce lien.

Du minimaliste, hors des conventions, sans concessions mais qui laisse la part belle à l’image.

Ambiances du Lesotho où quand des photos en vrac forment un essai de reportage photographique

Quand un puissant coucher de soleil admiré en présence de basutos, comme un rituel, donne de l’énergie, beaucoup d’énergie.

Quand des gamins jouent des heures au ballon sans s’arrêter, sans règles mais avec d’énormes sourires et éclats de rire

Quand un enfant pose tout sourire avec un mouton avant que sa soeur nous réclame de la nourriture.

Quand un âne aime suffisamment les hommes pour les suivre.

Quand faire ses courses est un renoncement à la variété.

Quand une peinture murale résume bien la relation basuto-animaux-nature

Quand le contraste entre la peinture écaillée du mur et le paysage net et fantastique est très fort.

Quand un basuto prend fièrement la pose devant un supermarché à la décoration minimaliste.

Quand un habitat traditionnel basuto isolé au pied des montagnes est joliment garni de vert.

Quand au supermarché, un étalage entier de bottes -accessoire indispensable du basuto- est exhibé.

Quand un orage déclenche une pluie diluvienne et bienfaisante pendant 45min.

Quand une bougie et une boite d’allumettes sont des alliés précieux en l’absence d’électricité.

Quand tenir un petit comptoir vendant de tout est un moyen -dérisoire- de se faire un revenu.

Quand la création artistique n’a pas de frontière.

Quand des familles très pauvres sont juste contents d’accueillir des étrangers, ne serait-ce que quelques minutes.

Quand l’état de fonctionnement de la voiture ne suscite aucune crainte, soyez en sur, elle est presque neuve.

Quand des gamins timides n’osent pas nous aborder et que ça finit par jouer au chamboul’tout.

Quand après une bonne partie de chamboul’tout, la photo souvenir se fait sous les sourires timides.

Quand ces mêmes gamins continuent de jouer, une fois que l’on soit partis

Quand faute de mieux, une basuto brûle ses déchets ménagers, plastiques compris.

Quand au soir venu, l’orage quotidien arrive enfin, parfois persistant et violent.

Quand être hébergé chez des riches donne l’impression d’être en prison.

Quand surgir de nulle part est une seconde nature chez les basutos.

Quand la station de bus fait aussi office de marché.

Quand, après 2 jours de marche à pied, des touristes débarquent dans un village au bout du monde.

Quand le fils du chef du village pose fièrement avec son cheval basuto

Quand des cabines de toilettes n’ont pas été remplacées par les nouvelles, en vogue partout ailleurs.

Quand la construction d’un complexe touristique laisse dubitatif sur son dimensionnement, comme très souvent ailleurs.

Quand la pluie force les gens à aller au bar du village pour regarder la TV, boire des boissons et accessoirement nous affronter au billard.

Quand le lever de soleil préfigure du beau temps mais qu’il ne sera que de courte durée.

Quand un basuto se baladant avec ses ânes, habillés de bottes, d’une couverture et cagoule en laine est au top de la mode locale du Lesotho.

Quand une église ne cédera pas sous les nuages noirs, tant la religion est omniprésente dans la population.

Quand faire ses courses signifie vraiment aller faire ses courses.

Quand un berger effectue une transhumance avec ses moutons, tous les moyens sont permis.

Quand la position penchée aux abords des champs et maisons signifie souvent agriculture de subsistance.